Au 22 Mars 2021, on comptait en France plus de 375 000 personnes ayant été hospitalisées pour COVID-19 et l’on a relevé plus de 3,4 millions de personnes ayant été testés positifs au Sars-CoV-2, qu’elles soient symptomatiques ou asymptomatiques.
Les nombreux témoignages des personnes ayant été symptomatiques, hospitalisées ou non, couplés aux premières études en cours rapportent la présence de symptômes et signes cliniques invalidants pouvant persister plusieurs mois après la phase aiguë : complications de formes viscérales graves de la COVID-19 (notamment pulmonaires et/ou neurologiques, pertes de mémoire, etc., souvent séquellaires de séjours prolongés en réanimation) ou de signes et symptômes « généraux » (douleurs, fatigue durable, céphalées, faiblesse musculaire, dyspnée, anxiété, troubles du sommeil, …) ou neurosensoriels (perte du goût et/ou de l’odorat), fréquemment rapportés au décours de formes même mineures et donc de ce fait le plus souvent vus chez des patients non hospitalisés (qui représentent environ 90% du total des patients atteints par la COVID).
Malgré les recommandations de la HAS, les patients comme les médecins traitants sont perdus sur l’évaluation de leurs symptomes et leur prise en charge et rééducation, y compris auto-rééducation, par exemple pour le goût et l’odorat. Il serait très utile d’avoir des outils d’auto-diagnostic et d’auto-gestion patient.